Programma del corso:
Lundi 29 mai
La storia della filosofia medievale come translatio studiorum
Leçon d'ouverture (en italien)
Mardi 30 mai
Leçon 1: Présentation de la méthode «archéologique» en histoire de la philosophie. Le problème du sujet. La thèse de Martin Heidegger: Descartes comme inventeur du «sujet moderne». Subjectité (Subiectität) et subjectivité (Subjektivität). De l'hupokeimenon (Aristote) au subiectum (Descartes). Critique de la thèse de Heidegger.
Leçon 2: le «sujet» chez Aristote. Substantialisme, dualisme, attributivisme. Les quatre interprétations modernes de la théorie aristotélicienne de l'âme. Psychê et mens: le Mind-Body Problem (relation de l'esprit et du corps). Introduction à la problématique médiévale du sujet: subjectivity et agency: l'idée de «sujet-agent». Psychologie de la connaissance et théorie causale de l'action.
Mercredi 31 mai
Leçon 1: le problème du sujet au Moyen Âge. Introduction. Deux modèles concurrents: celui d'Augustin (De Trinitate); celui d'Averroès (Grand commentaire du De anima). a) le modèle augustinien de la mens: ses sources grecques (Plotin, Porphyre), son antiaristotélisme; l'influence de la théologie trinitaire.
Leçon 2: b) le modèle averroïste de la psychê. L'interprétation averroïste du De anima d'Aristote. La théorie des «deux sujets» de la pensée. Le «monopsychisme» (unité de l'intellect).
Jeudi 1 juin
Leçon 1: la critique d'Averroès par Thomas d'Aquin. La discussion de la thèse averroïste latine: «L'homme ne pense pas» (homo non intelligit).
Leçon 2: l'invention médiévale du sujet: la synthèse des modèles augustinien et aristotélicien. Deux exemples: Thomas d'Aquin; la pensée franciscaine (Olivi).
Vendredi 2 juin
Leçon 1: retour à Descartes. Le mythe du «sujet cartésien». La controverse de Descartes avec Hobbes (Objections de Hobbes aux Troisièmes méditations et Réponses de Descartes). La polémique avec Regius (analyse des Notae in programma quoddam de Descartes).
Leçon 2: Leibniz et la reprise de la notion médiévale de «sujet-agent». La substitution du «suppôt (suppositum) d'actions et d'opérations» (Leibniz) au «sujet (suppositum) de qualités et de dispositions» (Descartes). Archéologie philosophique du principe leibnizien: «actiones sunt suppositorum» («les actions sont le fait des suppôts»). Ses sources médiévales. Le rôle de la Seconde scolastique (Suarez).
Samedi 3 juin
Reprise des questions traitées. Les nouveaux paradigmes: Locke, et sa postérité dans la philosophie moderne et contemporaine. Conclusions générales.